Dans le cadre de l'exposition Seafood à Bruxelles, les professionnels lorientais et boulonnais sont venus nombreux pour échanger avec les députés européens. Ils ont pu exprimer leurs craintes faces aux différentes propositions de la Commission européenne, notamment sur la pêche des espèces en eaux profondes, le rendement maximum durable et l'interdiction des rejets.
Ils ont expliqué leur incompréhension face à l'adoption d'une mesure inapplicable qui est l'interdiction des rejets : une tonne de poisson pêché génère 36 heures de travail dans les ports de pêche, sans compter les activités induites. En ma qualité de parlementaire et vice-président de la Commission de la pêche, je serai vigilent dans tous les dossiers liés à la politique commune de la pêche, notamment les plans de gestion et les règlements portant sur les mesures techniques.
Cet échange convivial a été l'occasion de faire le point sur les dossiers en cours de négociation au Parlement, notamment le Fonds européen des affaires maritimes et de la pêche, sujet sur lequel je préside chaque semaine au moins une réunion de rapporteurs fictifs à Bruxelles ou à Strasbourg.