Le Parlement européen a adopté mercredi un rapport sur les langues régionales menacées de disparition. Je me réjouis de l’adoption de ce rapport à une large majorité. C’est un signal fort adressé aux États membres pour la préservation des langues régionales. La diversité linguistique est au cœur du patrimoine européen.
Le rapport adopté par le Parlement appelle notamment les États membres qui ne l’ont pas encore fait, dont la France, à ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Le candidat François Hollande s’est engagé pendant la campagne des présidentielles à faire ratifier cette Charte. Cette promesse ne doit pas rester lettre morte pour le Président de la République.
Je rappelle que j’ai également interpellé la Commission européenne sur la nécessité de faire du breton une langue co-officielle de l’Union européenne au même titre que le catalan, le galicien, le gallois et le gaélique par exemple. Il m’a été répondu que c’était de la responsabilité de l’État membre d’en faire la demande. J’appelle donc le gouvernement français de faire cette demande.
Le Français doit rester la langue de la République une et indivisible. Reconnaitre les langues régionales ne met aucunement en cause cette unité à laquelle je suis profondément attaché.